Toujours curieuse de nouvelles découvertes, je me baladais pour la énième fois dans le quartier de la Petite France. Dans un centre-ville anormalement désertique, dû certainement à une météo un brin capricieuse, je vagabondais, le Reflex à la main. Au fil de l’après-midi, le ciel s’est couvert, jusqu’à être enseveli sous d’épais nuages noirs. Çà et là, on pouvait parfois distinguer une petite parcelle de ciel encore bleue. C’était même sans compter sur un soleil taquin qui, ce jour-là, chatouillait et perçait sporadiquement les nuages opaques. Ainsi entremaillé de parties claires et obscures, tantôt sombre et tantôt lumineux, le ciel était somptueux. Un ciel comme je les aime et qui, par la richesse de ses contrastes, est particulièrement propice aux photos !
Pour ces photographies justement, le traitement en noir et blanc s’est très vite imposé comme une évidence. Quoi de mieux en effet pour restituer la puissance de cette atmosphère mouvementée et le contraste des lumières ?
Comme je l’ai annoncé précédemment, cette série de photographies de Strasbourg en noir et blanc est conçue d’une façon particulière. Les six premières photos ont été prises depuis la terrasse panoramique du barrage Vauban. De là, on a une vue d’environ 180°, notamment sur les Ponts Couverts enjambant l’Ill. Pour la petite histoire, les quatre tours fortifiées qui jalonnent ces ponts sont classées aux monuments historiques depuis 1928.
Les six photos suivantes ont quant à elles été prises depuis un endroit figurant sur les six premières. Par exemple, la photo 7 est prise depuis le pont situé entre la Tour du Bourreau et l’Heinrichsturm photographié en 1. Et ainsi de suite dans un ordre croissant (la 8 avec la 2, la 9 avec la 3…) ! Une façon somme toute sympa d’apprendre à mieux connaître une ville !